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Les premiers résultats du recensement général de la population de 2008 Selon le recensement général de la population, le Territoire des îles Wallis et Futuna comptait 13 484 habitants au 21 juillet 2008. En 2003, il en comptait 14 944 ; il enregistre donc une baisse de sa population de 9,8 %. Cette évolution résulte de l’addition de deux facteurs : le solde naturel (l’écart entre le nombre des naissances et le nombre de décès) et le solde migratoire (l’écart entre le nombre de personnes entrant dans le Territoire pour y résider et le nombre de personnes sortant du Territoire pour résider ailleurs, y compris en métropole ou en Nouvelle-Calédonie). Sur la période intercensitaire 2003-2008, le solde naturel est resté positif (+ 750). En revanche, le solde migratoire est fortement déficitaire (- 2210) d’où la baisse de la population de 1460 personnes. L’accroissement naturel qui contribuait sur la période 1996-2003 à une croissance de la population de 218 personnes en moyenne par an est tombé à 150 personnes sur la période 2003-2008. Alors que sur la période 1996-2003 on avait observé une perte nette moyenne de 106 habitants par an, au cours des cinq dernières années cette perte moyenne annuelle a été de 442 personnes, soit quatre fois plus. En proportion, la baisse de la population est plus forte sur l’île de Futuna (- 12,6 %) que sur l’île de Wallis (- 8,4 %).Tous les districts se dépeuplent. À Futuna : Alo (- 10,9 %) et Sigave (- 15,4 %). À Wallis : Hahake (- 4,8%), Hihifo (- 9,0%) et Mua (-11,7 %). La répartition de la population entre les deux îles ne varie pas : deux tiers sur Wallis et un tiers sur Futuna. Concernant les villages, seuls deux d’entre-eux ont gardé un solde naturel très légèrement supérieur au solde migratoire. Ce sont Gahi et Mala’e (circonscription d’Uvea) qui voient leur population légèrement augmenter (respectivement de 6 et 2 habitants). Dans tous les autres villages, le solde migratoire est supérieur au solde naturel et leur population diminue. En nombre d’habitants, les villages où la baisse de population est la plus prononcée sont Utufua (- 114), Leava (- 104) et Vaitupu (- 104). Au total, 3 467 logements ont été recensés. Comme des familles entières quittent le Territoire, on a dénombré 320 logements vacants soit 9,2 % du parc immobilier. Dans les résidences principales, le nombre moyen de personnes qui y vivent est passé de 4,8 en 2003 à 4,3 en 2008. Moins d’habitants et moins de personnes en moyenne par ménage sont les deux résultats majeurs du recensement de la population de 2008.
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