Tableau
3
Le
tableau 3 présente quelques mesures indirectes de la natalité pour le plus grand
nombre d’années
possible entre 1980 et 1999. Ces
mesures sont le rapport enfants-femmes, l’indice
synthétique de fécondité et les taux brut et net de
reproduction.
Description
des variables: le rapport enfants-femmes exprime le nombre d’enfants de
moins de 5 ans pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans à un moment déterminé. Comme les données censitaires sur la
population selon l’âge et le
sexe sont nécessaires pour calculer ce rapport, celui-ci fournit un indice de
fécondité si on ne dispose pas de statistiques fiables sur les
naissances.
Le
rapport enfants-femmes peut être considéré comme un indicateur de la fécondité
récente nette - abstraction faite de la mortalité infantile. Il représente en effet le nombre
d’enfants nés
pendant les cinq ans qui ont précédé la date de référence - qui coïncide souvent
avec un recensement - et survivants à cette date, pour 1 000 femmes en âge de
procréer, indépendamment de leur état matrimonial, vivantes à cette date. Étant son dénominateur limité aux femmes
et, en particulier, aux femmes en âge de procréer (c’est à dire
âgées de 15 à 49 ans), le rapport enfants-femmes est corrigé en partie des
différences de structure de la population selon l’âge et le
sexe. A cet égard, il diffère du
taux brut de natalité qui est particulièrement sensible à ces
différences.
L’indice
synthétique de fécondité représente le nombre moyen d’enfants que
mettrait au monde une cohorte hypothétique de femmes qui seraient soumises, tout
au long de leur vie, aux même conditions de fécondité par âge que celles
auxquelles sont soumises les femmes, dans chaque groupe d’âge, au
cours d’une année ou
d’une période
donnée. L’indice
synthétique de fécondité est la somme des taux de fécondité par âge par femme.
La structure par âge de la population n’influence
pas l’indice
synthétique de fécondité parce que chaque groupe d’âge a le
même poids.
Le
taux brut de reproduction représente le nombre moyen de filles que mettrait au
monde une cohorte hypothétique de femmes qui vivraient jusqu’à la fin de
la période de procréation et seraient soumises tout au long de leur vie aux même
conditions de fécondité par âge que celles auxquelles sont soumises les femmes,
dans chaque groupe d’âge, au
cours d’une année ou
d’une période
donnée. Bien que le taux brut de
reproduction vise à donner une indication de la fécondité d’une
génération de femmes, les taux reproduits dans le présent tableau sont en fait
fondés sur les données relatives à la fécondité qui ont été communiquées ou
estimées pour une période de référence déterminée habituellement un an ou cinq
ans.
Le
taux brut de reproduction n’est pas
soumis aux effets des différences de structure de la population selon
l’âge, car il
s’agit en fait
d’un taux de
fécondité corrigé des différences de structure selon l’âge, chaque
âge étant affecté du même coefficient de pondération 1. On peut aussi le considérer comme étant
le rapport entre les naissances féminines au cours de deux générations
successives dans l’hypothèse de
l’absence de
toute mortalité pendant la période de procréation, ou bien encore comme étant le
rapport entre le nombre de femmes dans une génération à un âge donné et le
nombre de leurs filles au même âge, dans l’hypothèse de
l’absence de
toute mortalité pendant la période de procréation.
Dans
une population féminine non soumise aux conditions de mortalité et de migration,
si l’on suppose
que les taux de fécondité par âge ne varient pas au cours de la période de
référence, un taux brut de reproduction égal à 1 indique qu’il y a
remplacement intégral de la population, un taux inférieur à 1 dénote une
diminution de la population et un taux supérieur à 1 un excédent. Du fait de la mortalité, il faut des
taux bruts de reproduction légèrement supérieurs à 1 pour que le remplacement de
la population soit assuré.
Le
taux net de reproduction représente le nombre moyen de filles que mettrait au
monde une cohorte hypothétique de femmes qui seraient soumises, tout au long de
leur vie, aux mêmes conditions de fécondité par âge que celles auxquelles sont
soumises les femmes, dans chaque groupe d’âge, au
cours d’une année ou
à cette même période. Bien que le
taux net de reproduction vise à donner une indication de la fécondité et de la
mortalité d’une
génération de femmes, les taux reproduits dans le présent tableau sont en fait
fondés sur les données relatives à la fécondité et à la mortalité qui ont été
communiquées ou estimées pour une période de référence déterminée,
habituellement un an ou cinq ans.
Comme le
taux brut de reproduction, le taux net n’est pas
soumis aux effets de la différence de structure de la population selon
l’âge. Il diffère de lui, toutefois, en ce
qu’il tient
compte de la mortalité.
Le
taux net de reproduction peut aussi être considéré comme le rapport entre les
naissances féminines au cours de deux générations successives compte tenue de la
mortalité, ou bien encore comme le rapport entre le nombre de femmes dans une
génération à un âge donné et le nombre de leurs filles au même âge, toujours
compte tenu de la mortalité.
Dans
une population féminine non soumise aux conditions de migration, si
l’on suppose
que les taux de fécondité et de mortalité par âge ne varient pas au cours de la
période de référence, un taux net de reproduction égal à 1 indique
qu’il y a
remplacement exact de la population, un taux inférieur à 1 dénote une diminution de la population
et un taux supérieur à 1 un excédent.
Un taux net de reproduction égal à 1 correspond en gros à une famille de
deux enfants.
Calcul des
rapports et des taux: les rapports enfants-femmes représentant le nombre
d’enfants des
deux sexes âgés de moins de 5 ans pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Ces rapports ont été calculés à partir
des données fournies par des recensements ou des enquêtes par sondage ou à
partir d’estimations
de population par âge et par sexe.
Sauf
indication contraire, les rapports enfants-femmes ont été calculés par la
Division de statistique de l’ONU. Lorsqu’on ne
disposait pas des données officielles de base nécessaires pour les calculer; on
a fait figurer les chiffres estimatifs établis par la Division de la population
du Secrétariat de l’ONU[1]. Quand tel était le cas, on l’a signalé en
note au bas du tableau.
Les
rapports enfants-femmes présentés dans ce tableau ne se rapportent pas aux seuls
pays au zones où l’on a
enregistré un nombre minimal d’enfants âgés
de moins de 5 ans. Toutefois, les
rapports qui sont fondés sur un nombre égal ou inférieur à 30 enfants âgés de
moins de 5 ans sont identifiés à l’aide du
signe (—).
Les
indices synthétiques de fécondité sont les sommes des taux de fécondité par
âge. La méthode standard de
calculer l’indice
synthétique de fécondité est l’addition des
taux de fécondité par âge simple.
Au cas ou les taux sont des taux de fécondité par groupe d’âge
quinquennale il faut les multipliés par 5.
Sauf indication contraire, les indices synthétiques de fécondité ont été
calculés par la Division de statistique de l’ONU. Lorsqu’on ne
disposait pas des données officielles de base nécessaires pour les calculer, on
a fait figurer les chiffres estimatifs établis par la Division de la population
du Secrétariat de l’ONU[2]. Quand tel était le cas, on l’a signalé en
note au bas du tableau.
Les
indices synthétiques de fécondité présentés dans ce tableau ne concernent pas
les seuls pays ou zones où l’on a
enregistré un nombre minimal de naissances vivantes dans une année donnée. Toutefois, les taux qui sont fondés sur
30 naissances vivantes au moins sont identifiés à l’aide du
signe (—).
Les
taux brut et les taux nets de reproduction ont été calculés par les différents
bureaux nationaux de statistique.
La
méthode classique de calcul du taux brut de reproduction consiste à additionner
les taux de fécondité par âge pour les naissances féminines vivantes. Si les taux utilisés ne se rapportent
pas aux différentes années d’âge, mais,
par exemple, à des groupes d’âge
quinquennaux, il faut alors les multiplier par 5. Leur somme constitue le taux brut de
reproduction.
Une
autre méthode de calcul du taux brut de reproduction consiste à multiplier
l’indice
synthétique de fécondité par un facteur (habituellement 0,484 ou 0,488)
représentant en gros la proportion des naissances féminines dans l’ensemble des
naissances.
Le
taux net de reproduction est établi de la même façon que le taux brut, mais son
calcul comporte des opérations supplémentaires qui permettent de tenir compte de
la mortalité. Avant d’additionner
les différents taux de fécondité par âge, on les multiplie par la proportion
d’enfants du
sexe féminin qui sont encore en vie au milieu de l’intervalle
d’âge
correspondant. On peut calculer
cette proportion en utilisant la formule (Lx/lo), ou les termes ‘Lx’ et ‘lo’
sont tirés d’une table de
mortalité féminine, ‘lo’ étant la racine de la table. La table de mortalité doit se rapporter
à la même année ou à la même période que les taux de fécondité par
âge.
Une
autre méthode de calcul du taux net de reproduction consiste à prendre le taux
de reproduction et à le multiplier ensuite simplement par le taux de survie à
l’âge moyen
des mères au moment de l’accouchement,
l’âge moyen
utilisé étant celui que les mères auraient en l’absence de
toute mortalité.
Les
taux bruts et les taux nets de reproduction qui figurent dans le présent tableau
sont fondés respectivement sur la fécondité féminine, d’une part, et
sur la fécondité et la mortalité féminines, d’autre
part. Il est également possible,
mais nullement d’usage, de
calculer des taux semblables pour la population masculine. En autre, les taux présentés dans ce
tableau se rapportent à une cohorte hypothétique soumise aux conditions de
fécondité d’une année ou
d’une période
données. Ils peuvent aussi être
calculés pour une cohorte réelle dont ils indiquent alors la fécondité (et la
mortalité).
Les
taux bruts et les taux nets de reproduction qui sont présentés dans ce tableau
ne se rapportent pas aux seuls pays ou zones où l’on a
enregistré un nombre minimal de naissances vivantes dans une année
donnée.
Fiabilité
des données: Les rapports enfants-femmes calculés à partir des estimations
considérées comme moins sûres sont indiqués en italique plutôt qu’en
caractères romains. Le classement
du point de vue de la fiabilité est fondé sur la méthode utilisée pour établir
l’estimation
de la population totale qui figure dans le tableau 3 du volume consacré aux
tableaux de caractère général (voir explications dans les Notes techniques
relatives à ce même tableau). On
n’a pas tenu
compte des inexactitudes dans les déclarations d’âge.
Les indices synthétiques de fécondité
établis à partir de données sur les naissances vivantes provenant des registres
de l’état civil
qui sont déclarées incomplètes (moins de 90% de complétude) ou de complétude
inconnue sont jugés douteux et sont remplacés par des chiffres estimatifs
établis par la Division de la population du Secrétariat de l’ONU[3]. Pour plus de précisions sur la
qualité des données reposant sur les statistiques de l’état civil
en général, voir la section 4.2 des Notes techniques, qui fournit aussi des
renseignements fondés sur les estimations de complétude.
Insuffisance
des données: Les rapports enfants-femmes qui figurent dans le présent tableau
appellent toutes les réserves à propos des données sur la répartition de la
population selon l’âge et le
sexe ayant servi à leur calcul.
Bien qu’on admette
généralement pour interpréter les rapports enfants-femmes que les variations des
rapports d’un pays ou
d’une zone à
l’autre
reflètent des différences dans la fréquence des naissances parmi les femmes en
âge de procréer au cours des cinq années qui ont précédé le recensement, ces
taux sont fortement influencés par d’autres
facteurs dont les plus importants sont les insuffisances et les irrégularités
des résultats de recensement.
Lorsqu’il y a
sous-dénombrement de la population, l’effectif de
tout groupe d’âge risque
de comporter une erreur par défaut, qui se retrouve par conséquent au numérateur
aussi bien qu’au
dénominateur des rapports, mais il semble que, dans la plupart des recensements,
on omet proportionnellement plus de jeunes enfants que de personnes plus
âgées. Le nombre des jeunes enfants
dénombrés comme tels peut également être faussé par la tendance des recensés à
arrondir les âges qu’ils
déclarent; en conséquence, certains enfants de moins de cinq ans risquent
d’être inclus
par erreur dans la catégorie des enfants de cinq ans ou plus. En outre, dans les pays ou zones où
l’âge est
traditionnellement décompté selon la méthode chinoise, les résultats du
recensement se ressentiront du fait que les enfants sont considérés comme ayant
un an à leur naissance et comme avançant d’un an en âge
à chaque nouvelle année chinoise. Il est possible d’ajuster ces
données pour les aligner à peu près sur les normes occidentales, mais faute de
cet ajustement les rapports enfants-femmes risqueront d’être
inférieurs à la réalité.
Les
rapports qui figurent dans le présent tableau sont donc, sans aucun doute,
légèrement inférieurs à ce qu’ils seraient
si les données de recensement relatives à l’âge étaient
parfaitement exactes. Par contre,
pour les pays ou zones où les intéressés ne connaissent généralement pas leur
âge, il est possible que les rapports soient trop élevés. Dans l’ensemble,
ils sont probablement moins défectueux dans les pays ou zones où ils sont
faibles, la plupart de ces pays ou zones ayant de bonnes statistiques. Quoi qu’il en soit,
pour les pays ou zones où les recensements fournissent des données d’âge peu
satisfaisantes (et nombre de pays ou zones pour lesquels on a obtenu des
rapports élevés appartiennent à cette catégorie), les différences entre les
rapports, même si elles sont relativement importantes, risquent d’être
principalement ou entièrement imputables aux insuffisances des
données.
On
doit se rappeler qu’à la
différence des autres mesures indirectes de la fécondité qui figurent dans le
présent tableau le rapport enfants-femmes est un indicateur de la fécondité
récente nette-abstraction faite de la mortalité infantile. La mortalité est donc un autre facteur
qui diminue l’utilité du
rapport enfants-femmes en tant que mesure de la fécondité. Même si les données étaient parfaitement
exactes, les rapports ne correspondraient pas forcément de très près à la
fréquence des naissances parmi les femmes en âge de procréer pendant les années
précédant le recensement. Le nombre
des enfants de moins de cinq ans qui sont vivants à une date donnée est, en
fait, le nombre des enfants survivants nés au cours des cinq années
précédentes. Les rapports indiquent
donc invariablement des niveaux de fécondité inférieurs à la réalité. De plus, le taux de mortalité pour les
enfants appartenant à ce groupe d’âge varie
considérablement d’une région
du monde à l’autre. Les pays ou zones qui ont un taux de
fécondité élevé ont aussi, généralement, une forte mortalité
infantile.
Par
conséquent, les rapports sont plus trompeurs pour ces régions que pour les
régions où les taux de fécondité et de mortalité sont faibles, et les
différences de fréquence des naissances sont plus grandes que les différences
observées dans les rapports enfants-femmes. Cependant, les rapports du nombre
d’enfants au
nombre de femmes en âge de procréer sont plus utiles pour certains types
d’analyse que
les taux calculés à partir du nombre de naissances et du nombre de femmes. Si l’on veut, par
exemple, étudier le rythme probable de remplacement d’une
génération de parents par la génération d’enfants
correspondante, les enfants qui sont morts en bas âge n’entrent pas
en ligne de compte. De ce point de
vue, la comparabilité des rapports ne se ressent pas des différences de
mortalité infantile.
Bien
que les rapports enfants-femmes subissent beaucoup moins que les taux bruts de
natalité les effets des différences de structure de la population, selon
l’âge et le
sexe, leur comparabilité internationale peut être compromise par les différences
de structure de la population féminine selon l’âge au cours
des années de procréation.
Les
indices synthétiques de fécondité reproduits dans le présent tableau appellent
toutes les réserves qui ont été formulées dans les Notes techniques relatives
aux données sur les naissances vivantes selon l’âge et le
sexe ayant servi à leur calcul.
Les
taux bruts et les taux nets de reproduction reproduits dans le présent tableau
appellent toutes les réserves des données relatives aux taux de fécondité par
âge et dans le cas des taux nets de reproduction.
A
cet égard, il ne faut pas perdre de vue que les taux de fécondité et les taux de
mortalité féminines selon l’âge qui ont
été enregistrés dans un pays ou dans une zone donnée, à un moment donné, ne
représentent pas les taux de fécondité et les taux de mortalité d’une
génération réelle de femmes et qu’ils peuvent
subir l’influence de
facteurs qui, par leur nature même, sont nécessairement temporaires. Ils permettent de montrer l’incidence
des conditions de fécondité (et de mortalité) propres à une année ou à une
période données, dans l’hypothèse où
elles ne varient pas.
En
outre, ces taux ne tiennent pas compte de la fécondité et de la mortalité
masculines. Ce sont là
d’importantes
considérations à retenir utilisant les taux bruts et nets de reproduction pour
analyser l’incidence
sur l’évolution
future de la population des taux de fécondité et des taux de mortalité
observés.
En
l’absence
d’indication
contraire, on a présumé que les taux figurant dans le présent tableau avaient
été calculés selon les méthodes décrites ci-dessus au paragraphe intitulé
‘Calcul des rapports et des taux’.
Toutefois, ils se peut que, pour certains pays ou zones, les taux bruts
de reproduction obtenus à partir des taux de fécondité par âge qui figurent au
tableau 5 ne soient pas exactement les mêmes que ceux du présent tableau. En effet, ces derniers peuvent avoir été
calculés sur la base d’estimations
différentes de la population féminine ou ils peuvent avoir fait l’objet
d’ajustements
spéciaux pour tenir compte du sous-enregistrement des naissances au pour
répartir les naissances pour lesquelles l’âge de la
mère était inconnu.
L’exactitude
des taux nets de reproduction dépend également de l’exactitude
des tables de mortalité utilisées.
Pour le calcul du taux net de reproduction, certaines questions se posent
concernant la période sur laquelle portent les tables de mortalité. La table de mortalité utilisée est
souvent celle qui a été établie à partir des taux de mortalité féminine pendant
l’année à
laquelle se rapportent les taux de fécondité, mais il arrive souvent aussi que
l’on utilise
des tables de mortalité pour d’autres
années. Comme il est probable que
le taux net de reproduction variera bien davantage sous l’effet de
variations des taux de fécondité que des taux de mortalité, les taux nets de
reproduction ainsi obtenus sont généralement publiés pour la date à laquelle se
rapportent les taux de fécondité.
C’est cette
méthode qui a été suivie dans le présent tableau.
Portée: Ce
tableau présente quelques mesures indirectes de la natalité pour 224 pays ou zones.
Données
publiées antérieurement: Quelques mesures indirectes de la natalité ont été
publiées dans le Supplément rétrospectifs de l’Annuaire
démographique ainsi que dans les éditions de 1975, 1981 et 1981. Chacune de mesures comprises dans ce
tableau ont déjà été présentées dans des éditions antérieures de l’Annuaire
démographique, comme indiqué dans l’index.